A la une cette semaine, le concombre !! Rafraîchissant et peu calorique, il est idéal pour s’hydrater !
Un peu d’histoire
Le concombre (Cucumis sativus) appartient à la famille des cucurbitacées et, d’un point de vue scientifique, il s’agit d’un fruit (et non d’un légume) qui pousse sur une plante rampante ou grimpante aux larges feuilles.
Originaire de l’Himalaya, le concombre est cultivé en Inde puis en Chine dès 5000 ans avant JC. Il faudra attendre le 9è siècle pour le voir apparaître en France sous l’impulsion de Charlemagne et le 17è siècle pour le voir cultivé sous serre pour le plus grand plaisir de Louis XIV qui en raffolait. Aujourd’hui, la Chine en est toujours le plus grand producteur devant l’Iran et la Turquie.
Côté culture, le concombre est exigeant !
Le concombre est une plante plutôt fragile : elle a besoin de températures comprises entre 18 et 22°C (température minimum de 10 à 12°C) et n’aime pas les courants d’air. Pour avoir une production précoce, nous plantons une première série de plants greffés dès le mois de mars. Ils sont greffés sur des variétés de courges très vigoureuses, ce qui les rends plus résistants. Pour les séries suivantes, nous produisons nos plants et nous tentons même cette année une production en extérieur.
C’est aussi une plante gourmande : elle a besoin d’un sol riche, bien meuble et suffisamment arrosé pour s’enraciner correctement et y puiser les nutriments nécessaires à sa croissance. Cette année, nous avons tester le lombricompost pour enrichir le sol avant cette culture. Dans de bonnes conditions, le concombre pousse très vite. Chaque semaine, nous le taillons (nous enlevons les gourmands) et le palissons en l’enroulant sur une ficelle en papier.
Enfin, le concombre est un petit sensible et attire de nombreuses convoitises !!! Notre difficulté première = le puceron (cf. article) ! Si petit mais costaud… Ensuite, viennent les thrips mais aussi de nombreux champignons comme l’oïdium (blanc duveteux sur les feuilles). Pour conserver la culture autant que possible, nous faisons régulièrement de la microaspersion (bassinage d’eau quelques minutes le matin), des lâchers d’insectes auxiliaires et si besoin des applications de savon noir ou d’huile de neem. Et, bien sûr, des rotations longues…
Des qualités nutritives remarquables
Le concombre est riche en potassium, chlore, magnésium, calcium et soufre et en vitamines A, B1, B2 et C.
Le petit plus : le concombre est constitué de 96% d’eau, c’est donc un légume idéal pour se rafraîchir et s’hydrater. C’est aussi un allié minceur incontournable puisqu’il contient seulement 10 calories pour 100 grammes !
Dans la cuisine : à toutes les sauces !
Idéal à déguster cru et avec la peau pour profiter de tous ses bienfaits. Le concombre se prête à de nombreuses préparations culinaires :
- en bâtonnets à l’apéro évidemment ;
- en tzatziki ou simplement à la crème et aux herbes ;
- en salade d’été : en billes, rondelles, tranches fines à la mandoline, etc.
- en gaspachos ou autres soupes froides d’été ;
- en jus de légumes ;
- il peut aussi se cuire (poêlée, cake ou gratin).
Il existe de nombreuses variétés de concombres. A Kerlou, nous avons choisi de produire un concombre long classique et un mini-concombre qui contient moins de pépins et se conserve mieux. Avis aux amateurs !